Le projet de Loi de Finances Budget Exercice 2021 a été adopté le lundi 19 octobre 2020 à l’Assemblée Nationale. Sur les 118 députés présents, 91 ont voté « pour » et 27 se sont abstenus.
Le Budget de l’Etat exercice 2021 prévoit des Recettes estimée à 2110 milliards 974 millions 391 mille FCFA et des Dépenses de 2651 milliards 774 millions 498 mille FCFA. Une Épargne budgétaire de 24 milliards 469 millions 514 mille FCFA ainsi qu’un Solde budgétaire global qui ressort à -540 milliards 800 millions 107 mille FCFA.
Le ministre de l’économie, des finances et du développement, Lassané Kaboré a confié : « le projet de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2021 a été élaboré sur la base des orientations de la circulaire budgétaire, des priorités et choix stratégiques budgétaires définis par le Gouvernement. Il tient compte de l’évolution du contexte socio-économique national, notamment la lutte contre la menace terroriste et la prise en charge des actions de lutte contre la Covid-19 qui exige une révision de nos priorités au profit des départements de la santé, de la défense et de la sécurité afin de leur permettre de renforcer leurs capacités opérationnelles. »
La résilience des entreprises burkinabè saluée
La loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2021 a été élaborée selon le ministre de l’économie, des finances et du développement, sur la base des orientations de la circulaire budgétaire, des priorités et choix stratégiques budgétaires définis par le Gouvernement. Il tient compte de l’évolution du contexte socio-économique national, notamment la lutte contre la menace terroriste et la prise en charge des actions de lutte contre la Covid-19 qui exige une révision des priorités au profit des départements de la santé, de la défense et de la sécurité afin de leur permettre de renforcer leurs capacités opérationnelles a renchérit le ministre.

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En outre, à en croire Monsieur Kaboré, sur le plan économique, les investissements structurants dans les secteurs de croissance ont permis de renouer avec la croissance économique qui est passée de 5,9% en 2016, à 6,3% en 2017, à 6,8% en 2018, puis à 5,7% en 2019, soit une croissance annuelle moyenne de 6,18%. « Cette performance est imputable aux investissements réalisés entre autres, dans les secteurs des infrastructures économiques, des transports et des télécommunications. Nonobstant les effets de la Covid-19 sur l’économie nationale et internationale, les prévisions en matière de croissance économique donnent un taux d’environ 1,5% pour 2020, preuve de la résilience de notre économie face à cette pandémie » a poursuivi le ministre. Cette résilience de l’avis du ministre, résulte en grande partie des efforts d’anticipation que le gouvernement a déployés en vue de relancer l’économie nationale à travers diverses formes de soutien aux entreprises et à l’initiative privée.
Juste Bancé (Collaborateur)
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