Les activités du projet de renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des artisans burkinabè ont été officiellement lancées dans la ville de Bobo-Dioulasso à travers la mise en place d’un Centre national d’appui à la transformation artisanale du coton (CNATAC). La cérémonie a été présidée par le Ministre en charge de l’artisanat Harouna Kaboré, le 06 novembre 2020.
Le coton est la principale culture de rente au Burkina Faso. Sa production est assurée par plus de 300 000 producteurs. La filière fait vivre des millions de personnes, a laissé remarquer le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré. Mais il s’avère que le niveau de transformation de cette matière première est faible. Seulement 2% de la fibre est transformée. A cela s’ajoute le fait que la quasi-totalité du coton est exportée sous forme de fibres, a précisé le ministre du commerce.
La mise en place du Centre national d’appui à la transformation artisanale du Coton (CNATAC) vient donc inverser cette tendance. D’un coût global de 3 571 784 196 FCFA, il sera exécuté sur une période de trois ans.
Le CNATAC permettra, à terme, de former et de renforcer les capacités techniques et entrepreneuriales de plus de 2000 bénéficiaires, dans les métiers du tissage, de la teinture, du batik, de la confection et de la maintenance dans les treize régions du Burkina Faso. Selon le ministre Harouna Kaboré, les exigences de la mondialisation imposent aux artisans, la nécessité d’être compétitifs.
Juste Bancé (Collaborateur)
Ecodufaso.com/Ecodafrik.com