L’Assemblée nationale a adopté le 13 Avril 2021, à l’unanimité trois projets de la loi dans le secteur de l’énergie.
Le premier projet, d’un coût de plus de 35 milliards de F CFA, porte sur le programme de financement de la politique de développement du commerce régional de l’énergie en Afrique de l’Ouest Burkina Faso. Ce financement permettra au gouvernement burkinabè d’accroître le commerce régional de l’électricité en vue de renforcer la sécurité énergétique. Le projet est financé par la Banque mondiale.
Les deux autres projets de loi sont relatifs au financement du programme «Yeleen». Ils sont financés la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Agence française de Développement (AFD) et l’Etat burkinabè pour un coût total estimé à plus de 92 milliards de F CFA.
Ces financements ont pour but d’augmenter l’offre énergétique d’une part, de réduire la dépendance énergétique du Burkina et d’autre part, faire baisser le coût de production de l’électricité. En effet, le Burkina Faso importe 60 à 70 % de sa consommation d’électricité de la Côte d’Ivoire et du Ghana.
Il a été procédé également à l’examen du projet de loi pour le financement du second compact. D’un montant total 275 060 937 250 FCFA, il vise à réduire la pauvreté à travers la croissance économique. En effet, le programme sera mis en œuvre à travers les trois projets. Il s’agit du projet de renforcement de l’efficacité du domaine de l’électricité (PREDEL), du projet d’accroissement de l’offre d’électricité moins coûteuse (PADOEL) et celui des Réseaux et Accès à l’électricité (PRAEL). Plus de 8 millions de Burkinabè parmi les plus pauvres bénéficieront de ces investissements et feront passer le taux d’accès à l’électricité de 57,1% à 74% à Ouagadougou et de 45% à 62% à Bobo Dioulasso d’ici 2027.
Juste Bancé (Collaborateur)
Ecodufaso.com/Ecodafrik.com