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Le Fret : Faciliter l’entrée de devises par le transport de marchandises

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Le transport de marchandises, ou fret, est une activité économique. La personne physique ou morale qui transporte des marchandises, appelée transporteur de marchandises, utilise des moyens de transport (véhicules automobiles, trains, vélo cargos, aéronefs, navires, etc.) et des infrastructures. Celles-ci sont constituées des voies de communication (routes, voies ferrées, canaux, fleuves) qui définissent le mode de transport ; soit terrestre : transport routier et transport ferroviaire, soit maritime, soit par voie d’eau intérieure : transport fluvial ou par canaux,soit aérospatial (transport aérien et transport spatial) soit combiné ou multimodal ou plus modal. Le fret fait également intervenir des aménagements (parkings, ports, aéroports…) destinés à transborder les marchandises ou les véhicules, à maintenir les véhicules ou à les parquer, à héberger les conducteurs des véhicules et des ouvrages d’art, destinés à franchir des obstacles naturels (ponts, viaducs, tunnels, écluses, etc.)Le transport de marchandises fut à l’origine même du commerce, lui-même progressivement un facteur important de l’évolution des grandes civilisations. Il joue depuis lors un rôle économique dont l’importance continue de croître. Par exemple au XXe siècle, le développement de l’aviation, celui du camionnage et des autoroutes et l’invention du container et de la palette de manutention ont donné une nouvelle impulsion au transport de marchandises et l’ont placé au cœur de la mondialisation économique.

 

Aujourd’hui encore, de nouvelles liaisons se développent. Sur le continent Africain, Vincent Bolloré a démarré dès 2014 son ambitieux projet de boucle ferroviaire, qui reliera cinq pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Niger, Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Togo) au moyen d’un investissement de 2.5 milliards d’euros.Le contrat de transport de marchandises (règlementation) diffère en fonction du mode de transport utilisé. Il est matérialisé par un document dénommé différemment selon le mode de transport. En transport routier de marchandises et en transport ferroviaire, le document se nomme légalement lettre de voiture. En transport aérien de marchandises, le document se nomme lettre de transport aérien (L.T.A.). En transport maritime de marchandises, le document se nomme connaissement maritime. Le contrat de transport de marchandises mentionne généralement ce qui est transporté (catégorie de marchandises, poids, volumes), les lieux de chargement et de déchargement, le nom du transporteur et celui du commissionnaire de transport, des mentions concernant la dangerosité, les sommes à encaisser, des instructions particulières de livraison, les International commercial terms.

Le fret au Burkina

Sur le plan aérien, 04 grands transporteurs de fret sont présents sur le marché burkinabè : DHL, Congolux Airlines, Transafricaine air Cargo, Emirates Sky Cargo.

L’avion cargo de la compagnie Emirates a atterri  le 27 janvier 2015 à l’aéroport international de Ouagadougou.

Emirates Skycargo va hebdomadairement desservir le Burkina à partir de Dubai. D’une capacité de 100 tonnes, le Boeing 777 F volera sur le trajet Dubaï-Ouagadougou-Dakar-Francfort-Dubaï avec des produits tels que les mangues, le haricot vert frais du Burkina…En matière de transports routiers, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire vont procéder à l’institution d’une déclaration obligatoire du FRET auprès du Conseil burkinabè des Chargeurs (CBC) et de l’Office ivoirien des chargeurs (OIC). Une rencontre d’échanges entre les différents acteurs a eu lieu le 11 août 2016.

 

Selon le communiqué issu de la rencontre, l’institution de la déclaration obligatoire du FRET et du bon de chargement a pour objectif principal de rendre fluide le transport des marchandises entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire à partir du Port autonome d’Abidjan. La signature de cet accord de déclaration obligatoire de FRET, soutenu par la Banque mondiale, vise aussi à protéger les intérêts économiques des deux pays par une grande réduction, voire, une suppression des importantes déperditions du fret en direction du Burkina Faso. En rappel, la Côte d’Ivoire est le premier partenaire économique du Burkina avec un volume d’échanges de plus de mille millions de tonnage de marchandises par an.

 

Aimé Florentin BATIONO

ecodufaso.com / ecodafrik.com


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