La Semaine des activités minières d’Afrique francophone (SAMAO) a officiellement ouvert ses portes le 22 septembre 2016 à Ouagadougou sous la présidence du ministère en charge des Mines, de l’Energie et des Carrières, Pr. Alfa Omar Dissa.
Selon les estimations officielles, les ressources aurifères participent pour plus de 12% dans la formation du Produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso. Preuve aujourd’hui de l’importance du secteur dans le processus de croissance de l’économie burkinabè.
La SAMAO était connue sous le nom de PROMIN. Cette semaine, à vocation sous régionale, agrège plusieurs manifestations éparses dans le domaine des mines et des carrières pour en faire un cadre harmonisé où les acteurs du secteur privé et du public se donnent la main en vue de soutenir le développement durable du secteur minier national. L’événement se veut aussi être un cadre d’harmonisation des points de vue dans ce secteur à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest. La première édition de la manifestation se tient, du 22 au 24 septembre 2016, à Ouagadougou sous le thème : « Secteur minier : enjeux et perspectives pour un développement socioéconomique durable au Burkina Faso ». Elle a mobilisé une diversité de participants de la sous-région, du continent et d’ailleurs représentant les bailleurs de fonds, les organismes internationaux, les investisseurs miniers, les chercheurs, les activistes de la société civile. Elle se veut être une rencontre professionnelle qui entend créer un cadre professionnel pour les experts des mines de l’Afrique francophone .C’est pourquoi elle vise la restructuration du système minier burkinabè, pour rendre le système beaucoup plus profitable au peuple burkinabè.
A la cérémonie d’ouverture de cette première édition, le ministère des mines de l’énergie et des carrières a confié qu’en 2015 le Burkina Faso a exporté 36,5 tonnes d’or. Il est attendu en 2016, 39,6 tonnes d’or», a déclaré M. Dissa. Depuis 2009, l’or a remplacé le coton comme le premier produit d’exportation du Burkina Faso, pays sahélien d’Afrique de l’Ouest de près de 19 millions d’habitants a-t-il ajouté. Le ministre Dissa a saisi l’occasion pour revenir sur le nouveau Code Minier de 2015. Selon lui, dans le souci de faire du secteur minier un des piliers du développement économique et social, à travers une exploitation apaisée des ressources minières dans un partenariat qui se veut «gagnant-gagnant», le Burkina Faso a adopté un en 2015 un nouveau code minier.
Il a en outre rassuré les partenaires du secteur minier au Burkina Faso, quant à la sécurité de leurs investissements, insistant sur la création de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).
A noter que selon les estimations officielles, les ressources aurifères participent pour plus de 12% dans la formation du Produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso.
Balguissa Sawadogo
ecodufaso.com / ecodafrik.com