Quatre-vingts pour cent de la production alimentaire du Burkina Faso seraient assurés par les femmes qui compteraient pour 75% dans la main d’œuvre agricole du pays. Cette information a été donnée par Madame Laure Zongo/Hien, la ministre de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille.
Représentant plus de 50% de la population du pays, les femmes du Burkina Faso sont particulièrement actives dans tous les domaines relatifs à la transformation des produits pour les besoins de la famille et pour le petit commerce. Comme l’a déclaré la Ministre : ‘En plus de leur participation aux travaux agricoles, elles sont fortement présentes dans le secteur non structuré, notamment l’artisanat’.
La sortie médiatique de la ministre de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, intervient à l’occasion de la 19ème édition de la Journée mondiale de la femme rurale célébrée cette année au Burkina Faso sous le thème ‘Valorisation des produits artisanaux et autonomisation économique de la femme en milieu rural’.
Les activités artisanales qui enregistrent le plus d’implications féminines sont la teinture, la vannerie, la poterie, le tissage, etc. Quant on sait que l’artisanat demeure un fort potentiel économique et de création d’emplois et d’auto-emplois pour les femmes, il va sans dire que ce secteur économique reste le principal moteur du monde rural à côté du secteur de l’agriculture et de l’élevage.
De nombreux obstacles existent au développement des activités de nombreuses femmes rurales Burkinabè entravant leur autonomie et leur pleine participation au développement et à la lutte contre les défis actuels.
Madame Laure Zongo/Hien a tenu à énumérer certaines de ces difficultés : ‘l’accès inégal au financement, aux équipements techniques et aux autres ressources importantes dont la terre, l’insuffisance de formation professionnelle, l’organisation des acteurs, le statut de l’artisanat, et les difficultés de commercialisation des produits’.
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