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Développement: Les Ouagalais n’auront plus de problèmes d’eau potable, à partir de mars 2017 (responsable projet ONEA)

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Le directeur du projet Approvisionnement en eau potable (AEP) de l’Office national de l’eau et de l’Assainissement (ONEA), Valentin Sirima, a animé une conférence de presse le mardi 15 novembre 2016 à Ouagadougou. A l’occasion, il a annoncé que les pénuries d’eau dans la capitale burkinabè prendront fin avec l’achèvement du projet Ziga II, en mars 2017.

Les habitants de la capitale burkinabè, les Ouagalais, ne devraient plus connaitre de problèmes d’eau potable à partir de mars 2017. La bonne nouvelle a été livrée par le directeur du projet Approvisionnement en eau potable (AEP) de l’Office national de l’eau et de l’Assainissement (ONEA), Valentin Sirima. En effet, il a animé une conférence de presse le mardi 15 novembre pour donner les raisons de la situation qui prévaut, l’état d’avancement des travaux du projet Ziga II et les désagréments liés à l’exécution des travaux de finition etc.
Face aux journalistes, M. Sirima a déclaré que les travaux de réalisation du projet Ziga II avancent bien et pourront s’achever avant le deuxième trimestre de l’année prochaine. Il a assuré qu’avec ce projet d’un coût de 107 milliards de francs CFA, «dès le mois de mars 2017 et ce, jusqu’en 2030, les populations de Ouagadougou n’auront pas de problèmes d’eau». Le directeur du projet AEP, a précisé que le projet Ziga II (station de traitement de 7.500 m3/heure) en cours de finition (70%) viendra répondre au déficit.

eauValentin Sirima a confié que, les jours à venir, les populations de Ouagadougou et ses environs seront privées d’eau en raison de la poursuite des travaux d’accordage liés à la finition du projet Ziga II.
«Dans les prochains jours, la poursuite des travaux va occasionner des arrêts de fonctionnements pour permettre la connexion des nouvelles installations à celles existantes. Cela va entraîner de longues interruptions de la fourniture d’eau sur le réseau», a-t-il renseigné.
Le projet Ziga1 de l’ONEA a permis la construction du barrage éponyme et de la station de traitement actuelle d’une capacité de 4.500 m3/heure, la réalisation de 9 châteaux et de 52.000 branchements.
La phase 2 du projet (Ziga II), lancée, il y a quelques mois, vient renforcer la capacité de traitement, par la construction d’une nouvelle station de 7.500 m3/heure. Selon les initiateurs, grâce à cette seconde phase, il y aura la pose de près de 700 kilomètres de conduite de distribution à l’intérieure de la ville de Ouagadougou, la réalisation de 52.000 branchements privés.

 

 

Alfred KANON
ecodufaso.com / ecodafrik.com


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