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Gestion des affaires minières : Les avocats Burkinabè affutent leurs armes

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Le Barreau du Burkina a organisé, le 19 décembre 2016, à la Maison de l’avocat à Ouagadougou, une table ronde sur les activités minières. Il s’est agi, pour les participants, de se familiariser avec les termes et législations autour de l’environnement minier. Elle avait pour objectif de leur donner les rudiments nécessaires pour apporter leurs contributions individuelles et collectives dans le développement du secteur minier au Burkina.

« Les défis et enjeux juridiques des projets miniers de l’Afrique de l’Ouest », c’est sous ce thème que l’Ordre des avocats a tenu sa première table ronde sur le secteur minier. Cette initiative avait pour objectifs entre autres, de former les participants sur la nomenclature des projets miniers en Afrique de l’Ouest, sur certains aspects juridiques de l’exploitation des mines et des minéraux en Afrique et de les outiller, afin qu’ils puissent procéder à des analyses comparatives des différents aspects des régimes. Au cours de cette rencontre, avocats et experts du domaine minier ont tenu des débats autour des questions qui entourent l’activité minière au Burkina en particulier et dans l’espace UEMOA en général.

avcCe qui a permis de renforcer les capacités des avocats afin qu’ils soient à mesure de répondre aux éventuelles sollicitations des populations et même des Etats en cas de besoin. « Pendant très longtemps, nous savions que le Burkina est un pays essentiellement agricole, mais depuis un certains temps, il est question d’un boom minier », a déclaré Batibié Benao, président du comité d’organisation de la table ronde. Autres enjeux de cette table ronde, donner les capacités et aptitudes pour être en phase avec les règles communautaires de l’espace, puisque l’UEMOA a élaboré son code minier. Signalons que la table ronde permettra également d’outiller les avocats afin qu’ils puissent défendre de façon efficace les populations qui vivent autours de sites d’extraction minières. « Vous avez par exemple, les questions des propriétés foncières des populations rurales, qui font qu’on est amené à déplacer éventuellement des populations vers des zones qui ne sont pas les leurs initialement, ce qui pose nécessairement des problèmes juridiques. Il y a des négociations au profit de ces populations en vue de sauvegarder certains droits, certaines libertés voire des problèmes culturels », a-t-il indiqué. Signalons que la table ronde a été financée à plus de 80% par l’ambassade de France au Burkina. Des efforts que la représentante du Bâtonnier, Me Bobson Coulibaly, a salués à leur juste valeur. Pour elle, puisque le Burkina est devenu 4e producteur d’or en Afrique, derrière l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali, il était tout à fait indiqué que les avocats soient mieux outillés dans les questions minières.

Moumbarak SILGA
ecodufaso.com / ecodafrik.com

Légende

1- Pour la représentante du Bâtonnier, Me Bobson Coulibaly, cette table ronde est le début d’un long processus qui permettra de former de façon continue, les avocats burkinabè

2- Une vue des avocats à la cérémonie d’ouverture des travaux


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