Du 08 au 09 juin 2016, la Cour des comptes a organisé un atelier afin de mieux faire connaître ses prérogatives aux différents acteurs de la mission de contrôle. Elle veut ainsi contribuer à une saine gestion des finances publiques.
« Quel dispositif de contrôle pour le Burkina Faso dans le nouveau cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA ». C’est sous ce thème que l’atelier était placé. Il avait pour objectif de mettre en exergue le rôle et l’importance du contrôle en matière de gestion des finances publiques. Au nombre des participants ayant contribué à la réflexion, il y avait des universitaires, des experts des finances publiques, des leaders d’opinion, des journalistes,…Les travaux ont porté sur divers sujets tous en rapport avec les attribution de la Cour des comptes : « Profil d’une institution supérieure de Contrôle des finances publiques », « Rôle et place des ISC dans le nouveau cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA », « La Cour des comptes du Burkina Faso d’hier à aujourd’hui : Analyse critique de son organisation et de ses missions, « Modalités de collaboration et de coopération entre la Cour des comptes, l’Assemblée nationale et les corps de contrôle », « Renforcement des capacités et appui institutionnel nécessaire pour aider les Corps de contrôle notamment la Cour des comptes à mieux assurer leurs missions. »
Pour Noumoutié Herbert Traoré, le premier président de la Cour des comptes, cet atelier était nécessaire pour la mise en conformité de l’institution supérieure de contrôle avec les normes internationales de contrôle et pour la bonne exécution de ses missions essentielles que sont le jugement des comptes de gestion des comptables publics, le contrôle de gestion, l’assistance conseil au parlement et à l’exécutif, l’information du public,…
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’exécution du plan stratégique 2014-2018 de la Cour des comptes dont la vision est de faire de cette juridiction « une institution indépendante de référence dans le domaine du contrôle des finances publiques au Burkina Faso ».
En rappel, la Cour des comptes a été créée en 2002. Elle a parfois défrayé la chronique avec ses rapports ayant épinglé plusieurs personnalités ou institutions dans des affaires de malversation ou de mauvaises gestion des finances publiques.
Aimé Florentin BATIONO
Ecodufaso/ Groupe Ecodafrik