5500. C’est le nombre de pèlerins burkinabè qui devraient effectuer le pèlerinage à la Mecque cette année. Les départs s’effectueront du 31 août au 05 septembre 2016 à travers 11 vols. Le 20 août dernier, le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque a animé une conférence de presse pour fournir plus d’explications sur le Hadj 2016.
Le premier contingent à prendre son envol le 31 août prochain sera constitué de 500 pèlerins. Il s’agit de ceux qui n’ont pu effectuer ce pilier de l’islam l’année dernière en raison du coup d’Etat de septembre. Pour que le pèlerinage se passe dans de bonnes conditions, le comité a entrepris plusieurs démarches. Au nombre de celles-ci, il faut souligner la signature de convention entre le gouvernement burkinabè et les autorités saoudiennes qui fixe le quota de pèlerins burkinabè à 5500, la constitution de l’équipe médicale, la signature des contrats de logements à Médine et à la Mecque, etc. Actuellement, le comité s’attelle à la vérification des versements, à la finalisation des listes des pèlerins, à la réception des passeports des pèlerins à jour de leurs paiements,… Les visas seront disponibles à partir du 22 août 2016.
Selon le président du comité Cheick Oumar Boni, quelques difficultés ont émaillé les préparatifs ; occasionnant ainsi des retards dans l’organisation. A ce titre, l’audit qui était prévu se faire en un mois, s’est finalement étendu sur 05 mois. Le comité a également rencontré des difficultés pour trouver un transporteur national. Aucune structure n’ayant soumissionné, c’est finalement un transporteur saoudien (Nas Air) qui se chargera du transport des pèlerins burkinabè en collaboration avec une trentaine d’agences de voyage sélectionnées. Malgré ces difficultés qui ont jalonné le parcours, le comité s’active afin que les pèlerins burkinabè puissent effectuer le Hadj dans de bonnes conditions. Pour se rendre à la Mecque, chaque pèlerin devra débourser deux millions deux cent un mille soixante-dix (2 201 070) Francs CFA. Ce coût de 2 201 070 Francs CFA n’inclut pas le prix du mouton qui sera payé sur place en Arabie Saoudite par le pèlerin lui-même.
Aimé Florentin BATIONO
ecodufaso.com / ecodafrik.com